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vendredi 5 mars 2010

La fin de l'allaitement

J'aurais pu intituler ce billet de plein de manières : la fin d'une époque, le deuil de l'allaitement, le début de la faim et la fin et j'en passe. Or, rien n'est plus évocateur que "la fin de l'allaitement".

J'aurais pu vous raconter que j'aurais aimé allaiter jusqu'à cet été. J'aurais pu aussi vous dire que depuis une semaine, nous ne dormons plus, que depuis une semaine notre fils ne dort presque plus, qu'il ne dort que dans sa balançoire. J'aurais aussi pu vous dire qu'il avait des gaz et que nous croyions que c'était la cause des problèmes de sommeil. J'aurais aussi pu vous dire que c'est en appelant à info-santé, épuisée et inquiète, que j'ai compris quel était le problème (avec l'infirmière en ligne). J'aurais aussi pu vous dire que j'ai un pédiatre extraordinaire qui nous a reçu en après-midi après l'avoir appelé le matin. J'aurais terminé en vous disant que je ne produis plus assez de lait pour mon fils et que je dois lui donner ce que je n'aurais voulu jamais lui donner, du lait en boîte. J'aurais ajouté que c'est du "sans lactose" pour aider son bedon fragile et que déjà ça fait des miracles (dodo de 10h avec un seul réveil pour boire).


J'aurais tout dit ça quand dans le fond, ce que j'ai vraiment le goût de dire, les larmes au yeux, est que j'ai de la peine. Je savais que je devrais le sevrer un jour, graduellement. Je n'étais pas préparée à ce que ce soit aussi rapide et drastique. Je m'en veux de ne pas m'être rendue compte que ce n'était pas les gaz qui le réveillaient mais la faim, le manque de lait. Je m'en veux de ne pas l'avoir compris dans les messages qu'il m'envoyait. Ce manque s'est installé sournoisement, sans que je m'en rende compte. J'ai un deuil à faire et, avec un autre qui s'en vient (mon retour au travail début avril), ça en fait beaucoup à gérer pour mon coeur sensible de maman.


L'espoir, c'est que je sais que je vais passer au travers (oui je sais il y a pire dans la vie). Mon cerveau empêche mon coeur de trop dérailler. Il me rappelle que c'est ce dont mon fils a besoin, que ça le rend heureux et en santé surtout. Il me dit aussi qu'il y a des avantages au biberon, pas juste des inconvénients. Il me fait comprendre que je peux aussi avoir un moment privilégié avec mon fils quand je le fais boire. Il me rappelle que mon fils sera ainsi plus disponible pour me transmettre sa joie de vivre par son grand sourire et ses nombreux rires.


Être maman, c'est être capable de vivre ces moments difficiles et s'en servir pour être meilleure.


vendredi 29 janvier 2010

Mise à jour ! Buffet de nouvelles !

Bon bien pour une fille qui avait pris des résolutions de venir écrire ici à chaque semaine, ça part mal ! En fait, je trouvais que je n'avais pas grand chose à dire ou de toutes petites choses anodines. Voici donc le buffet de toutes ces petites choses qui vont finalement en faire une grande !!!
Mon Ti-poulet grandit trop vite (je le sais, je me répète, mais que voulez vous ??!!!). Maintenant, depuis un peu plus d'une semaine, il s'asseoit seul et reste ainsi assez longtemps. Il découvre ses jouets (pour la plupart reçus à Noël dernier) et s'amuse beaucoup. Il essaie de ramper en se bougeant les fesses mais ça le fait reculer. Il perd donc patience. Hier soir, afin d'aller chercher une petite tortue de plastique, il a développé un stratagème (oui oui ) pour arriver à l'attraper sans ramper : il a pris un autre jouet et a essayé de rapprocher la tortue à l'aide du jouet ! Mon coco préfère se rouler pour bouger, ça fonctionne mieux que de ramper. Il se fâche vraiment ! C'est assez drôle (pour moi, pas pour lui !!!). Il arrive maintenant à faire des petites pinces avec deux doigts pour prendre des plus petites choses. Sa motricité fine s'améliore de jour en jour !
Pour ce qui est de la bouffe, j'ai éliminé le brocoli, le chou-fleur et le maïs de son alimentation ce qui a pour effet de lui faire faire de belles nuits (et à nous aussi par la même occasion). Il commence (ce midi !!!) à manger des morceaux. Ce n'est pas toujours concluants mais ça s'en vient. Il comprend même qu'il doit se servir de ses dents et mastiquer. Un vrai champion !
Dans un autre ordre d'idée, je commence déjà à être triste de quitter mon coco en avril. Mon retour au travail approche et bien que j'aime mon travail, je ne m'en ennuie pas. J'aimerais tellement rester avec mon coco et le voir grandir tous les jours ! J'essaie de me dire que ça ne sera pas pour longtemps (3 mois) et qu'ensuite j'aurai encore 6-7 semaines avec lui. En plus, je suis chanceuse, il n'ira pas tout de suite à la garderie, sa grand-maman a offert de le garder pour ces 3 mois. Ça m'aide un peu à me faire à l'idée !
Pour ce qui est de mes résolutions, je fais de mon mieux mais je n'arrive pas toujours à avoir la motivation requise (surtout pour la Wii Fit). J'ai presque terminé le 3e tome de Twilight et je passe de très beaux moments avec mon bébé. Tout n'est pas perdu !!!

Sur ce, à bientôt !

samedi 2 janvier 2010

Une nouvelle année qui commence

Avec la nouvelle année vient le temps de faire le point sur sa vie. L'année 2009 en fût une de grands changements pour mon conoint et moi : changement de travail pour lui, naissance de notre fils, cohabitation avec ma belle-maman et j'en passe. Je me suis rendue compte que je me mets beaucoup de pression en voyant comme énorme tout ce que j'ai envie de faire et qui se cumule en liste dans ma tête. Cela m'a fait réfléchir sur ce que j'avais le goût de vivre en 2010.

J'ai donc décidé de ne pas prendre de résolutions. Je vais plutôt me fixer une liste de choses que j'aimerais faire, d'objectifs que j'aimerais (le mot j'aimerais est important car il veut dire que je le fais parce que j'en ai envie et si je ne le fais pas, ce n'est pas grave) réaliser. Voici de quoi ça a l'air...


1- Profiter de chaque instant avec mon fils.

2- Créer mon propre bonheur, ne pas attendre que ça se fasse tout seul.

3- Faire davantage de scrapbooking.

4- Perdre du poids (pas de but précis pour ne pas me décourager)

5- Faire de l'exercice trois fois par semaine (Wii, natation, vélo stationnaire, marche à l'extérieur avec mon bébé) et persévérer.

6- M'entourer de bonnes personnes et éviter les gens qui me compliquent la vie.

7- Manger mieux.

8-Cuisiner plus souvent.

9-Sortir plus souvent en amoureux et/ou prendre du temps pour notre couple à la maison.

10- Voir mes amis plus souvent.

11- Prendre le temps de jouer avec mon fils, même lors de mon retour au travail.

12- Ne pas avoir peur de dire comment je me sens et ce que je pense vraiment.


13- Écrire sur mon blogue une fois par semaine

14-Terminer de lire la saga Twilight avant que les 4 films soient sortis...


15- Ré-essayer de jouer au golf.


16- Ne pas m'oublier.


17- Accepter que les objectifs sur cette liste ne soient pas tous réalisés cette année et comprendre que cette liste peut être modifiée au besoin.

Je sais que ça a l'air gros comme ça, mais c'est réparti à travers toute l'année et il y a des choses moins importantes que d'autres.

Dans un autre ordre d'idée, mon fils grandit à vue d'oeil ! Il s'asseoit seul maintenant, il ne lui faut que des coussins autour ou moi pas loin car il ne sait pas que s'il se lance vers l'arrière (ce qu'il aime faire desfois) ou se penche trop sur les côtés, il va se faire mal. J'essaie de lui montrer à ramper, mais il se fâche car il n'arrive pas à s'étirer assez pour attraper le jouet...Il a déjà son petit caractère ! Il fait beaucoup la comédie lorsqu'il mange : se frotte les yeux comme s'il était fatigué quand il aime moins quelque chose, tousse quand il mange de la viande, chicane quand ça ne va pas assez vite à son goût et ne veut pas rester dans sa chaise haute quand le repas est terminé. Il a maintenant 5 dents dont 3 nouvelles du temps des fêtes.

Il ne me reste que 3 mois de congé de maternité et je suis triste de devoir retourner au travail. Ce sera une étape très difficile pour moi, beaucoup plus que pour mon fils d'ailleurs. Pour le moment, je vais essayer de ne pas trop y penser et profiter du moment présent :-)

En attendant, voici une photo de mon petit coeur ! Bonne année à tous !



samedi 19 décembre 2009

C'est dans l'attente qu'est le plaisir !

Combien de fois me suis-je fait répéter cette phrase ? Je ne le sais pas. Or, ce que je sais c'est qu'elle s'applique totalement à moi. Je crois que j'ai découvert que j'ai presque plus de plaisir à anticiper un événement qu'à le vivre. Cette année, avec le premier Noël de mon petit poulet, je vis à fond cette maxime.
Tout dans la préparation de ce grand jour m'apporte de la joie et du bonheur, des plus petites choses aux plus grandes : de l'anticipation du jour N, surtout de la veille du jour N avec mon père qui est vraiment "gaga" de son petit fils, du montage du sapin et des décorations, des commandes au Père Noël virtuel (achats en ligne je veux dire !!!), observation de mon fiston qui adore regarder les lumières de Noël et tous les commerciaux de Père Noël à la télé, de la préparation des vêtements que va porter mon coco et j'en passe.
J'ai toujours adoré Noël et j'ai toujours mieux aimer donner que recevoir. Cette année, mon plaisir grandit de façon exponentielle car je peux recommencer à voir cette fête avec mes yeux d'enfant...J'espère léguer à mon petit poulet l'amour des traditions familiales, le plaisir des petites choses et le bonheur de l'attente. Vive cette fête qui apporte du bonheur dans les yeux des enfants et des plus grands !

lundi 7 décembre 2009

Déjà décembre...

Comme le temps passe vite ! Ça faisait un petit bout que je n'avais pas écrit ! Il s'est passé plusieurs choses depuis...

Premièrement, nous avons passé une semaine difficile avec coco, il se réveillait 4-5 fois le soir et la nuit donc adieux nos soirées tranquilles et nos nuits complètes. Desfois il se rendormait seul, d'autres non, il avait faim ou on devait le mettre dans la balançoire pour qu'il s'endorme mais surtout qu'il arrête de hurler (pas pleurer, hurler...)Je croyais que c'était des cauchemars, mais il s'agit peut-être de la nourriture et le dernier introduit était le brocoli...Et le début des crises coïncide avec le début du brocoli. Donc exit le brocoli depuis hier et la nuit dernière fût la plus belle depuis longtemps : aucun réveil !

Ensuite, depuis une semaine, nous avons une nouvelle pensionnaire : ma belle-maman. Elle habite maintenant avec nous tout l'hiver. L'été, elle habite au chalet. Ce fût pas mal de remue-ménage car nous lui avons fait une chambre au sous-sol mais quand elle est arrivée, il fallait tout installer les meubles et défaire les boîtes. Tout est presque terminé maintenant. Je suis contente car elle va me donner un bon coup de main avec le bébé et les tâches domestiques.

À travers tout ça j'essaie de me préparer pour le temps des fêtes. J'ai fait des tourtières la semaine dernière avec l'aide de la femme de mon père et de sa mère. Nous avons eu pas mal de plaisir les deux pieds dans la farine (quand je fais de la pâte, c'est ça qui arrive !!!).

En attendant Noël, voici deux photos prises avec le père Noël la semaine dernière !!!



mercredi 25 novembre 2009

Jean Arrache mise à jour !

Hier, découragée, j'appelle mon amie, mon modèle de maman. Une chance qu'elle est là. Avec deux enfants complètement différents, elle en a vu des choses et elle me donne une vision extérieure du problème. Je me fie beaucoup sur son jugement, car elle s'est rarement trompée lorsqu'elle m'a conseillé certaines choses.
Elle m'a dit que mon poulet commençait à comprendre comment ça marche et qu'il faisait le bougon pour m'utiliser comme suce. De là les nombreux boires...Elle m'a suggéré la suce mouillée avec de l'eau (je n'utilisais plus la suce car à chaque fois il la lançait), de le coller et bercer pour l'endormir au lieu de lui permettre de boire (pour combler son besoin de proximité avec maman), et essayer la chaise berçante Fisher Price (que j'avais un peu délaissée) quand je ne savais plus où le mettre (sauf dans mes bras où il était content). Elle m'a aussi suggéré une routine du dodo de l'après-midi pour aider.
Hier, tout ça a fonctionné. Ce matin, au lieu du boire avant le dodo, je l'ai pris dans mes bras et bercé 5 minutes. Quand il a été calme et somnolent, je l'ai couché et là il dort.

mardi 24 novembre 2009

Jean Arrache

Pas facile d'être maman, et là je crois que je touche le fond du baril. Depuis un petit bout, avant le changement d'heure, j'ai commencé une routine avec mon fiston. Tout allait de mieux en mieux, j'arrivais à faire des tâches ménagères pour soulager mon pauvre chum et j'arrivais à garder un peu de temps pour moi. Or, depuis le changement d'heure, tout va mal : au lieu de dormir deux heures le matin, mon fils ne dort qu'une seule heure. En après-midi, au lieu de dormir une heure plus 30 minutes avant le souper, je n'ai droit qu'à deux courts 25 minutes. Il ne dort pas assez donc il est bougon de 14h à 18h (lire : je l'ai dans les bras), heure où papa arrive et ça change le mal de place.
Pour couronner le tout, de 14h à 18h, il boit aux heures et même aux 30 minutes ! Avant, j'avais ma soirée pour décompresser (il se couchait à 19h environ) mais là, il se couche vers 19-20h et se réveille 2 à 4 fois dont une pour boire.
Je n'ai plus le temps de rien faire, mon moral est à plat.

Au secours !

lundi 9 novembre 2009

Être maman, c'est vivre des deuils tous les jours

Depuis la naissance de mon poulet, j'ai l'impression de vivre plein de deuils. C'est difficile pour la maman émotive que je suis, mais je me dis que ça renforce mon caractère ! Je n'ai pas le choix, on ne peut arrêter le temps et je ne peux arrêter mon fils de vieillir ! Je m'explique.
Quand nous avons quitté l'hôpital avec bébé, le jour de notre départ pour la maison (jour de grand bonheur d'ailleurs), j'ai pleuré toute la matinée. En fait, j'ai pleuré jusqu'à ce que nous soyons à la maison. Je trouvais que le départ de l'hôpital marquait une étape importante de ma vie, de notre vie de famille qui débutait et de la vie de mon fils. Un premier deuil à faire, celui de la fin de ma grossesse (pas un gros deuil, j'étais tannée) et celui de la fin de l'accouchement, de la naissance (le plus gros).
Ensuite, rendue à la maison, le jour même, je pleurais car je ne voulais pas que mon fils grandisse...En fait, je voulais qu'il grandisse mais pas trop vite, afin de profiter au maximum de chaque instant. Je savais que ça passerait trop vite. Le deuil du temps qui passe...
En fin de semaine, on a pris une grande décision : Ti-pou ira dormir dans son grand lit, dans sa grande chambre, seul comme un grand samedi prochain (ou vendredi on verra). En fait, il a fallu que chum s'en mêle car je n'aurais jamais été capable de prendre cette décision. Cette semaine j'apprends donc à faire mon deuil de mon bébé à côté de moi la nuit, des "coucou" qu'il me fait le matin avec son grand sourire à deux dents, du dodo dans son moïse devenu trop petit. Une autre grande étape de sa vie, d'autres moments déjà envolés, mais à tout jamais gravés dans mon coeur.
Pour l'émotive que je suis, ces deuils sont difficiles car les larmes coulent à flot. Je suis trop consciente du temps qui passe. J'ai tellement désiré ce bébé, je l'ai tellement attendu, que maintenant tout va trop vite. Ne vous méprenez pas, je suis très fière de ce que mon ti-t'homme devient tous les jours, je m'émerveille de le voir grandir et franchir toutes ces étapes. Je dirais même que j'ai hâte de vivre d'autres étapes : les premiers mots, les premiers déplacements, etc. Mais je ne pourrai sûrement pas les vivre sans larmes c'est certain. Je suis peut-être folle, mais je suis surtout une maman.

samedi 7 novembre 2009

Vaccin, suite et fin...pour mon copain et moi seulement !

Mon copain a fait la file dès 5h du matin hier pour obtenir un coupon (qui avait l'air d'un coupon quand on attend notre tour à l'épicerie) pour nous permettre de nous faire vacciner à 14h30. À 5h, mon chum était déjà le 60e en file ! La vaccination en tant que telle s'est bien déroulée, mais ils ont refusé de vacciner mon fils qui aura 6 mois dans 7 jours...Mon copain n'était pas content, surtout que notre pédiatre nous avait dit de le faire vacciner le matin même ! Même avec un papier du pédiatre, même si ça avait été un jour avant, ils auraient refusé quand même. Il va donc falloir retourner faire la file très tôt le matin à partir du 16 novembre. On en sera rendus à la vaccination pour toute la population, il y aura donc beaucoup de monde et j'anticipe que ce sera difficile pour obtenir un coupon...
Côté effets secondaires, mis à part un léger mal de bras, rien à signaler. Plus de peur que de mal. Ce que je retiens de positif dans tout ça, c'est que mon allaitement va permettre à mon fils d'être protégé dès que je développerai les anti-corps, soit d'ici 10 jours environ. Il sera protégé avant même d'être vacciné. Encore une fois, je suis fière d'avoir continué d'allaiter !

lundi 2 novembre 2009

On ne peut reculer l'heure sur un bébé

Après deux semaines d'efforts intensifs côté routine pour bébé, voici mon ennemi : le changement d'heure. Tout s'améliorait, bébé dormait dans le jour et je comptais mon temps en heure (et oui !) et il s'endormait seul (ou presque). Depuis hier, il ne dort que des gros 20-30 minutes à la fois, son horaire est tout mêlé, il se lève trop tôt le matin etc. Combien de temps ça prend pour reculer l'heure sur un bébé ? Non, ce n'est pas le début d'une blague plate....

vendredi 30 octobre 2009

Montée de lait...au sens figuré !

Quelle ne fût pas ma surprise hier soir, vers 17heures, d'entendre parler de St-Eustache. Et oui, notre magnifique ville fait les manchettes (avec hélico et tout le tralala...) pour son centre de vaccination et, je le souligne, son incohérence. Je suis frustrée voici pourquoi !
Hier, je planifie (et oui ça m'arrive, surtout depuis que j'ai un bébé) d'aller me faire vacciner avec mon chum qui devait finir plus tôt (mais qui a mis 1h30 à revenir à la maison grâce à un bouchon de circulation encore pour le centre de vaccination !). Toute la semaine, j'ai suivi les consignes (en bonne prof, je me suis forcée) et regardé le site du gouvernement sur la vaccination. J'ai aussi appelé info-santé, car sur le site du CSSS Deux-Montagnes avec les horaires et consignes de vaccination, on ne fait mention nulle part des parents d'enfants de moins de 6 mois. Pourtant, sur la page précédente, page d'accueil de la région des Laurentides, on dit que les parents d'enfants de moins de 6 mois font partie de la première vague et sont prioritaires (parce que le bébé ne peut recevoir le vaccin) (on remarque ici la conhérence...). L'infirmière au téléphone me dit que, en effet, je fais partie avec mon chum du 1er groupe prioritaire. Youppie (ironie) !
Donc hier, 17h, j'attends patiemment (pas tout à fait) mon chum et je vois de ma cuisine la circulation sur la 640. J'écoute TVA et quelle n'est pas ma surprise de voir un centre de vaccination qui ressemble étrangement au nôtre : en fait, c'est le nôtre ! On annonce que 2000 (oui vous avez bien lu, il n'y a pas d'erreur de zéros...) personnes font la file ! B-R-A-V-O ! D'un côté, tout le monde dit qu'ils n'iront pas se faire vacciner, le gouvernement fait peur au monde et Boum ! C'est l'enfer au centre de vaccination. Re-bravo ! En plus, il n'y a que 800 doses pour tout ce beau monde...Bien pensé champion !
J'abandonne donc le projet vaccination (du moins pour quelques jours)...Je retourne voir sur le site, refait les mêmes constatations d'extrême cohérence (hum hum ...) et me décide à appeler au numéro proposé. C'est le CLSC. Ils me répondent que nous ne sommes pas prioritaires car mon enfant n'a pas encore 6 mois (bravo championne, une chance que tu me dis que 5 mois ce n'est pas 6 mois, je n'aurais pu figurer ça toute seule) et il ne peut se faire vacciner...Elle finit en disant que si on veut y aller, elle ne peut nous en empêcher (et moi d'imaginer qu'elle répond ça à tout le monde, même ceux qui ne sont pas vraiment prioritaires...imaginez la suite !)
Je suis donc frustrée. Et mon chum devra prendre congé pour le vaccin, question d'aller faire la file pour bébé et moi (je ne peux faire attendre mon fils de 5 mois au froid dehors pendant des heures...mon chum non plus mais pas le choix !) ...

BRAVO ! (désolée, il fallait que ça sorte !!!)

mercredi 28 octobre 2009

lundi 26 octobre 2009

Le fameux vaccin, la fameuse grippe.

Depuis un mois je me demande ce que je vais faire pour le vaccin : une journée c'est oui, une journée c'est non. Pas évident de se faire une idée sur un vaccin qui n'a pas beaucoup été testé. Encore une fois ce matin, le Dr Laberge à l'émission Salut ! Bonjour ! a dit, concernant les effets secondaires du vaccin, qu'elle n'en avait aucune idée (mis à part rougeur locale, fièvre et autres effets secondaires habituels de tout vaccin). Encourageant comme affirmation ! Hier pourtant, je croyais m'être décidée : je ne pourrai faire vacciner mon rejeton avant au moins un mois (il n'a pas 6 mois encore) et mon copain travaille avec le public donc très facile de rapporter le tout à la maison. Je sais que si je ne le fais pas et qu'il arrive quelque chose à mon fils, je ne pourrai me le pardonner. Or, si je suis malade à cause du vaccin, qui va s'occuper de mon fils ??? Tant de questions, si peu de réponses. Je crois que le vaccin va tout de même l'emporter. Je dois me décider assez rapidement, dans ma région, ça commence aujourd'hui pour les gens à risque et nous en faisons partie étant donné l'âge de mon poupon. Dossier à suivre...

Pas facile la poussée dentaire !

Mon coco a passé la fin de semaine à être un peu grognon. Il a beaucoup moins dormi que d'habitude, n'avait plus vraiment d'horaire de dodo malgré mes essais et chignait beaucoup. Je soupçonnait une deuxième dent et je crois que je ne me trompe pas : ce matin, il s'est levé avec une joue rouge vif ! C'est ce qui est arrivé la semaine dernière lorsque sa première dent est apparue. Cette fois, par contre, je ne sais pas c'est laquelle ou lesquelles, il y en a trop que je vois dans sa gencives et qui sont près de la sortie. Je devrais peut-être me partir une loto-dentition !

mercredi 21 octobre 2009

Le sommeil ...part II

J'ai acheté deux livres sur le sommeil des bébés et enfants. J'ai commencé le premier, Enfin je dors, mes parents aussi !, et j'ai appris plein de choses que j'essaie de mettre en place.
En premier lieu, je me suis rendue compte que mon bébé n'avait pas de routine. J'essaie donc de lui en créer une. J'avoue qu'avec la nourriture solide, c'est encore plus facile de régulariser l'horaire. Ça implique que je ne me recouche plus le matin, que je lui donne son bain le soir et que j'essaie d'observer ses moments d'endormissement pour le coucher. Hier, tout a bien fonctionné et sur les 3 fois où j'ai eu à le coucher dans la journée, il s'est endormi seul et n'a pleuré qu'une fois 10 minutes. Je croyais qu'il était prêt pour ne faire que 2 siestes (à partir de 6 mois habituellement) mais il s'est endormi sur moi hier en fin d'après-midi. Il n'a dormi que 30 minutes et ça n'a pas changé son heure de sommeil du soir (19h30). Ce matin, il s'est endormi au sein et il dort depuis maintenant 1h30. J'ai hâte de voir comment va se dérouler le reste de la journée...

Mon bébé est un glouton !

Je crois que j'ai vraiment bien fait de commencer les céréales ! En effet, je suis passée de une cuillère difficile à avaler (samedi) à 2 grosse cuillères à soupe et "maman donne-moi en ça presse" (il ouvre grand sa bouche et s'approche de la cuillère, il chigne quand je ne vais pas assez vite !!!). En plus, j'ai commencé hier la purée (fait maison) de patates sucrées : un grand succès ça aussi (il en a redemandé). J'essaie de ne pas lui en donner trop car j'ai peur qu'il ne refuse pas lorsqu'il n'aura plus faim, mais je suis très heureuse qu'il aime bien manger. Prochain essai, les courges vendredi !

J'ai vraiment du plaisir à nourrir mon petit coeur !


Voici mon bébé lors de son premier repas à vie !

dimanche 18 octobre 2009

Poussée dentaire et céréales : grosse fin de semaine !

La semaine dernière, je croyais que mon petit coco avait le rhume car son nez coulait. Ça n'a pas duré, alors j'ai pensé à un autre suspect : les dents ! Ça s'est confirmé vendredi matin, avec des fesses un peu rouges, des joues rouges et une sensation dure sur la gencive du bas : c'est bel et bien une dent. Sa première dent ! C'est pour ça que mon bébé est moins joyeux cette semaine. Déjà une première dent...mautadine que ça passe vite !

En plus, vendredi matin, je jase avec mon amie de purée, de céréales etc. Elle me fait part de son expérience avec sa fille (elle a commencé les céréales à 6 mois et c'est difficile) et avec son garçon (elle a commencé à 5 mois et c'était plus simple, moins de refus). Ça me fait réfléchir, surtout que j'allaite encore aux 2 heures et desfois aux heures ! Je me préparais mentalement depuis quelques semaines, je savais que ça s'en venait. C'est une grosse étape dans la vie d'un bébé, ou peut-être est-ce une plus grosse étape dans ma vie de maman ? Je me sentais prête pour cette nouvelle étape vers l'indépendance de mon poupon (qui n'en est plus un...).

Samedi matin, j'envoie mon chum à l'épicerie pour choisir les bonnes céréales : "Prends celles au riz, dans lesquelles il faut ajouter de l'eau seulement (conseil de mon amie, l'orge ça pue et avec de l'eau c'est plus pratique qu'avec du lait). Fais attention qu'elles ne soient pas mélangées à d'autres céréales, ni à des fruits. Prends la marque avec le moins de cochonneries dans les ingrédients ! " Ouf ! Toute une mission ! Il a réussi et rapporté les bonnes (il a même comparé les données nutritionnelles sur les paquets pour choisir la "meilleure" sorte !) et je me suis lancée.

Armé de la caméra vidéo et de l'appareil photo, mon chum a gravé la scène pour qu'elle reste, non seulement dans nos mémoires d'humains, mais aussi dans nos mémoires technologiques. Ce n'était pas une scène très gracieuse : bébé faisait des grimaces, recrachait le tout (j'avoue, ça ne goûte pas bon, mais chut ! Il ne faut pas le lui dire !) et fermait la bouche. Avec le peu qui est entré, il ne savait pas trop quoi en faire : devait-il avaler ? Cracher ? Quel mystère ! J' ai retenté l'expérience hier soir au souper et ce ne fût guère mieux (même pire, il était crevé, en visite avec plein de monde qu'il ne voit pas souvent et il avait mal aux dents !).

Ce matin, ce fût différent. Dans le calme de la maison, sans tambour ni trompette (ni photo, ni vidéo) ce fût beaucoup mieux. J'ai préparé moins de céréales (cuillère à thé au lieu de cuillère à soupe) et il a presque tout mangé. Il a avalé et un peu moins recraché (mais quand même, c'est là que j'ai découvert l'utilité des 489023297 bavettes que j'ai dans son garde-robe !!!).

Je suis heureuse et fière d'avoir réussi cette nouvelle étape sans pleurer (je parle de moi, pas de mon fils !)

mercredi 14 octobre 2009

Une maman, ça n'a pas le droit d'être malade !

La semaine dernière j'ai renoué avec quelque chose dont je me serais bien passée : les migraines. J'ai été épargnée tout au long de ma grossesse et depuis la naissance de mon fils. Or, une migraine, une vraie de vraie (mal de tête, mal de coeur, vomissements etc.) est venue me rendre visite. Mon chum travaillait. Qui allait s'occuper de mon fils ? J'ai essayé durant l'avant-midi de fonctionner quand même seule et de m'en occuper. Je n'étais pas en forme et il ne comprenait pas, pauvre petit ! J'ai allaité entre deux nausées, ce n'était pas facile ! Il mérite de pouvoir jouer et s'épanouir même si je suis malade ! J'ai donc appelé du renfort (une chance que j'ai des gens dans ma famille qui m'aident !) et j'ai pu me reposer un peu et faire passer ma migraine.
C'est là que je me suis rendue compte qu'une maman n'a pas le droit (ou presque) d'être malade ! Et lorsqu'elle l'est, elle doit vite trouver de l'aide sans quoi la situation devient difficile, surtout pour le bébé.

lundi 12 octobre 2009

Laisser pleurer bébé ou non ? Là est la question !

J'ai déjà entendu mille fois que de prendre mon bébé quand il pleure allait le gâter. Je me suis aussi souvent fait dire que c'était bon de laisser pleurer son bébé. Je ne suis pas de cet avis voici pourquoi.


Avant la naissance de mon fils, j'avais lu qu'il était important de répondre promptement aux pleurs d'un nouveau-né car à chaque fois, ces pleurs exprimaient un besoin : faim, froid, peur, besoin d'un calin, couche mouillée etc. Je m'étais donc dit que je ne laisserais pas pleurer mon bébé. C'est ce que j'ai fais jusqu'à maintenant.


Depuis qu'il a 4 mois, j'ai commencé à me requestionner sur cette façon d'agir. Je me demande si je ne vais pas le gâter et si je fais bien de le prendre dès qu'il pleure ou presque. Ces questionnements de ma part surviennent surtout du fait que mon bébé dort bien la nuit mais a de la difficulté à faire des siestes dans le jour sans mon intervention : en effet, je dois marcher avec mon fils dans les bras afin de l'endormir si je veux qu'il dorme.


La semaine dernière, étant très fatiguée, j'essaie de coucher mon petit homme dans son moïse en plein jour alors qu'il est dû pour une sieste. Il pleure. Je décide de le laisser pleurer. Il a pleuré pendant une heure avant de s'endormir. J'étais couchée dans mon lit, dans la même pièce que lui. J'essayais de le rassurer avec ma voix, mes mains mais sans le prendre. Mon coeur de mère était déchiré, je me sentais méchante, indigne voire cruelle. Tout ça pour qu'il ne dorme que 30 minutes ! Est-ce que ça en valait la peine ? Je ne le crois pas.



J'ai donc décidé d'aller prendre à la bibliothèque des livres sur le sommeil des bébés. Cet après-midi j'ai commencé à en lire un et ce que j'ai lu vient de confirmer que je ne laisserai plus pleurer mon bébé pour rien. L'auteur explique que de répondre aux pleurs d'un bébé l'aide à bâtir son estime de lui-même et à avoir confiance en nous. Comme c'est sa manière de communiquer, ne pas répondre à ses pleurs équivaut à refuser de l'écouter. C'est sur qu'il va arrêter de pleurer un moment donné et qu'il ne le refera plus (il va se dire: "Pourquoi communiquer si on ne me répond pas") mais ce n'est pas parce qu'il aura compris qu'il doit dormir. Je sais qu'il existe des méthodes pour le sommeil des bébés et des façons de les rassurer. Je vais m'informer sur ces méthodes AVANT de laisser pleurer mon bébé sans rien faire. Je crois que ces méthodes ne préconisent pas de laisser pleurer le bébé mais propose des manières de le rassurer et de lui faire comprendre qu'il doit dormir. Je verrai ensuite si ces méthodes me conviennent. Je vous en reparlerai !

dimanche 4 octobre 2009

Récit d'un accouchement pas comme les autres...(en fait, tous les accouchements sont différents !!!)

Cher Lucas,

Voici le récit de ta naissance.

Le mercredi 13 mai, papa et moi sommes allés à notre rendez-vous hebdomadaire à la clinique GARE de l'hopital. La gynécologue a décidé de provoquer ta naissance avant la fin de la semaine. Nous sommes donc rentrés à l'hôpital jeudi 14 mai vers 16h45. L'infirmière qui devait passer la soirée avec moi en salle d'accouchement, Geneviève, m'a fait passer des prises de sang et m'a installé avec beaucoup de difficulté un tube pour éventuellement mettre un soluté. Dr Marie-Claude Bastien est venue me voir vers 17h30 pour m'installer un tampon de Cervidil, un médicament pour faire maturer mon col en vue de l'accouchement qui serait provoqué le lendemain matin. Elle me dit, pas trop convaincue, que ce médicament peut avoir aucun effet jusqu'à déclencher l'accouchement. À ce moment là, j'étais dilatée à 2,5cm, ce qui est très peu. Papa est convaincu que je serai provoquée vendredi matin. Il se trompait ! Pour les deux premières heures, je devais rester couchée. J'ai soupé durant ce temps. À plusieurs reprises, j'ai été branchée sur un moniteur pour entendre ton cœur et pour vérifier mes contractions. Je voyais que j'avais des contractions sur le moniteur, mais je ne les sentais pas du tout.

Vers 19h35, je peux enfin me lever. Je m'assois afin de jouer aux cartes avec papa. Vers 19h45, je ne me sens pas bien. J'ai très mal dans le dos et au ventre. J'essaie d'aller aux toilettes, mais ça ne fonctionne pas et j'ai de plus en plus mal. Je dis à papa que j'aimerais marcher alors on se lève et on sort de la chambre. On arrête devant le poste des infirmières car j'ai trop mal (le poste est en face de la chambre). Toutes les infirmières sont là car je suis la seule pour le moment dans les salles d'accouchement. Papa parle avec elles et moi j'ai très mal. Quand ça arrête, je dis à papa qu'on peut aller marcher, mais le temps de dire ma phrase ça recommence. Nous retournons donc à la chambre et je me couche. Geneviève vient m'examiner et me dit que je serais à 6cm, mais que ce n'est pas possible, elle pense faire une erreur car une partie de poche des eaux est sortie de mon col. Elle fait venir une collègue qui m'examine et me dit que je suis dilatée à 7-8 cm. Il est environ 20h15. Elles branchent le moniteur et voient que je ne cesse de contracter, comme si je n'avais qu'une seule contraction qui ne cessait pas. Elles font venir le médecin et me branchent sur un soluté afin de faire décontracter mon utérus. Les deux infirmières et papa essaient de faire pénétrer le soluté plus vite afin que je me sente mieux. Ça décontracte un peu, mais jamais au complet entre les contractions. On m'installe aussi un soluté d'insuline. Je suis branchée de partout ! Le médecin arrive, elle m'examine et me dit que je suis dilatée à 9 cm ! Je vais donc accoucher ce soir ! Le médecin me retire le Cervidil. Depuis une heure environ, je me tord de douleur. Papa appelle mon papa afin qu'il s'en vienne pour ta naissance. Je demande au médecin de me faire une épidurale. Elle accepte après avoir essayé de me convaincre que j'étais capable d'aller au bout sans. Ensuite, le médecin me dit qu'elle va aller s'habiller en docteur pour l'accouchement, car ça s'en vient vite.

À ce moment (et depuis un bout), je perds la notion du temps. Mon père arrive avant l'anesthésiste. Je reçois mon épidurale, ainsi qu'une rachidienne, vers 21h30. Je suis complètement gelée et je ne sens plus rien, à mon plus grand bonheur. J'ai tellement eu mal. Je suis maintenant branchée au moniteur en permanence. Ton petit cœur ralentit, mais le médecin me dit que c'est normal avec l'épidurale et ça devrait remonter. Pour t'aider, on me donne de l'oxygène et on me fait faire la crêpe (c'est l'expression du médecin pour dire qu'elle me fait bouger et changer de côté). Dr Bastien crève mes eaux (ce qui en reste car une poche s'est crevée d'elle même un peu plus tôt). Ton petit cœur remonte et tout va bien. Vers 22h00, le médecin m'examine et je suis dilatée à 10cm et je peux commencer à pousser. Pendant ce temps, les infirmières et le médecin se prépare à ta venue.


C'est aussi à ce moment que les choses commencent à se gâter. Ton cœur recommence à décélérer. On recommence donc le même manège, crêpe et oxygène. Or, cette fois, ça ne s'améliore pas. Tu ne supportes pas les poussées. Dr Bastien me dit qu'elle n'aime pas ça et qu'il faut que ça remonte et vite. Elle commence à penser à l'option césarienne. Après quelques minutes, ça ne change toujours pas alors Dr Bastien me prévient qu'elle doit me descendre de toute urgence au bloc pour une césarienne endormie. Elle donne un code d'urgence dans le département (on rappelle la gynécologue de garde qui est chez elle, l'anesthésiste qui est retourné chez lui et la pédiatre) et tout le monde court partout. Ça presse, ton coeur ne bat qu'à 50 BPM. On me débranche et on m'emmène au bloc en courant, comme dans les films. Je ne réalise pas tout à fait ce qui se passe, je me sens tout de même en confiance et je suis sûre que tout va bien aller. J'ai juste peur d'avoir mal et de sentir la coupure lors de l'opération. Papa me suit mais ne peut pas entrer avec moi car c'est une urgence. Malgré cela, une infirmière lui dit de se changer au cas où il pourrait entrer.

Une fois au bloc on me prépare pour la césarienne : petit chapeau, bras attachés etc. Mon infirmière reste près de moi tout le temps et Dr. Bastien n'est jamais loin. Il y a au moins 20 infirmières qui courent partout. On dirait un film. La gynécologue arrive en courant (le lendemain, elle avouera avoir roulé à 140km/h sur l'autoroute et avoir fait Blainville /St-Eustache en 10 minutes !) et toute énervée. Elle prend une grande respiration pour se calmer, se change et vient voir ce qui arrive. Elle m'examine, je suis complète alors elle me dit qu'on va te sortir de là tout de suite. Elle m'explique comment pousser comme il faut. Dr. Bastien et Geneviève me tiennent la main. Ils font entrer papa pendant que je commence à pousser. J'ai du pousser environ 5-6 fois et tu es sorti. Je n'ai pas eu le temps de te voir que les médecins sont partis avec toi. Papa m'a dit après que tu étais blanc comme une feuille de papier.

Heureusement, avec un peu d'oxygène, on réussit à te ramener et à te faire crier. Je n'ai pas paniqué car je ne t'ai pas vu (une chance). Papa part avec toi à la pouponnière afin de poursuivre les soins. Juste avant, j'ai la permission de te voir le visage (tu étais tout emballé) et de te donner un bisou. Tu étais si blanc car tu avais un tour de cordon. Une chance que Dr. Ouellette a été rapide pour te sortir de là ! L'anesthésiste est arrivé après ta sortie et il n'était pas de bonne humeur d'avoir été appelé pour rien....pas fort !

J'ai pu te voir et t'allaiter vers 1h30 du matin. Tu étais si minuscule mais si beau ! Tu étais plein de cheveux noirs et foncés !!! Tu étais comme moi à ce moment là, tout branché ! Peu après, tu as tordu l'aiguille de ton soluté. La pédiatre te l'a fait enlever et tu es venu dormir avec nous pour notre plus grand bonheur vers 3h00.

Je t'aime,


Maman xxxxx


P.S. Voici des photos souvenirs avec les gentilles médecins qui ont travaillé fort pour que tu ailles bien !